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Rendez-vous au local du club rue des compagnons le samedi 30 novembre entre 9h 30 et 11h30

Les informations (Jacques Natonek)

La grande Histoire du ROC

Joseph Lyvinec

Jean Philippe URVOY 1977 _ 1980
Gérard AUDEBRAND 1981 – 1983
Claude SANCHEZ 1984 – 1991
Gérard AUDEBRAND 1992 – 1993
Jean Pierre MONAVON 1994 – 1999
Alain GLORIEUX 2000 – 2002
Joseph LYVINEC 2003 – 2020
Jacques NATONEK 2021 – ….

Bientôt cinquante ans que le ROC sillonne les routes de France et de Navarre. Que reste-t ’il dans les mémoires de cette grande histoire de notre club ? Individuellement sans doute beaucoup de souvenirs des bons moments passés ensemble ou seul sur son vélo, des relations humaines, des rencontres empruntes d’amitié parfois éphémères au gré des randonnées, mais sans doute aussi des moments de galère, de souffrance, de doute, où seule la volonté et l’esprit d’équipe ont permis à chacun de surmonter ces moments difficiles. Restent aussi dans nos mémoires, les découvertes de magnifiques paysages, que ce soit en France ou à l’étranger. La satisfaction d’avoir transmis notre savoir et nos valeurs aux jeunes des Ecoles cyclos.
Naissance du club
Souvenez-vous qu’au début des années 1970 la zone industrielle de FOS-SUR-MER bouillonne. C’est le nouvel Eldorado. Beaucoup de ces nouveaux travailleurs, venant d’ailleurs, trouvent refuge à St Martin de Crau qui les accueille avec beaucoup de bienveillance.
Un beau jour de septembre 1977 était lancée une invitation pour assister à une réunion préparatoire à la création d’un club de cyclotourisme à Saint Martin de Crau. Cet appel était lancé par deux cyclos déjà expérimentés, puisqu’ils faisaient partie du club de Solmer (l’ASLPS) devenu depuis Arcelor Mittal :

Jean Philippe URVOY, la tête pensante, expatrié du Nord, premier président du ROC

Gérard AUDEBRAND venant lui de Lorraine qui en fut le premier secrétaire avant d’en être président et surtout la cheville ouvrière et GRAND cyclotouriste devant l’éternel.
Le ROC venait de naître rattaché à l’époque à la MJC.
A l’heure actuelle (début 2024), nous ne sommes plus que trois pratiquants à avoir fait partie des pionniers de la première année et à prendre encore du plaisir à sillonner les routes de notre belle
Provence. : Benoit De Bettignies, Joseph Lyvinec et Jean Pierre Monavon. Claude Sanchez ayant rejoint le club au cours de la deuxième année. Chacun a participé en fonction de ses inspirations, de ses disponibilités à la vie du ROC, mais aussi a été impliqué fortement puisqu’ils en ont assuré la présidence pendant plusieurs années pour certains d’entre eux : Claude (7 ans), Jean Pierre (6 ans) et Joseph (18ans).
Parmi les bâtisseurs, il ne faut pas oublier ceux qui en ont fait le ciment de cette institution pendant longtemps, mais que le poids des ans, des problèmes de santé ou les aléas de la vie ont éloigné de la petite reine. Citons notamment : les fidèles Juliette et Jean Schmitt, Jean Paul Mathieu, premier trésorier et responsable de la première Ecole Cyclo sous l’ère de Claude Sanchez, Jean François Stumpp longtemps détenteur des deniers du ROC et bien sûr Michel Brulin, fidèle parmi les fidèles et qui, tous les mois, distribuait le programme dans nos boîtes aux lettres avant que l’informatique nous simplifie cette tâche et ceci toujours à pied, car il n’a jamais eu de voiture, un vrai écolo avant l’heure ! Un peu plus tard, Jean Pierre Collignon rejoint le ROC avec ses talents d’organisateur que tout le monde connaît. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, mais difficile de citer tout le monde. Nous pourrons les retrouver sur les différentes revues dont une réflexion est en cours pour mettre à disposition de tous ces bulletins reflétant toute l’histoire et la vie du ROC. Et elle est très riche.
Gérard Audebrand
Avant de poursuivre, il est nécessaire de s’attarder un instant sur Gérard. S’il y a une personne qui aura marqué de son empreinte la vie du ROC, c’est bien lui.
Lorsque Jean Philippe Urvoy décida de laisser sa place de président fin 1980, C’est naturellement que Gérard prit les reines. C’est surtout lui qui a su nous inculquer avec tant de ferveur, de motivation, la passion des grandes randonnées et cet état d’esprit qui sont toujours présents au ROC ? C’était un cyclo, que l’on peut qualifier physiquement d’ordinaire, mais d’un mental, d’une volonté et d’une endurance exceptionnelles. Nous lui devons ce virus des grandes randonnées. C’est lui qui entraîna le club vers les brevets Audax, brevets randonneurs, BCMF, 40 heures Vélocio et surtout les Flèches Vélocio devenues une « incontournable » du ROC jusqu’en 2010.
En tant que cyclotouriste, retenons entre autres : ses 3 Paris-Brest-Paris, ses 8 Diagonales de France, le Tour de France cyclo de L’Audax Club Parisien, ses Flèches et 40 heures Vélocio, Bordeaux Paris, BCMF, Flèches de France, etc …

« On peut se poser la question : « Pourquoi le ROC ? ». Mais parce que ce sigle signifie tout simplement RAYON D’OR DE LA CRAU et que le sigle a été pompé sur le blason de St Martin de Crau sur lequel, les rayons de soleil, dans un bleu d’azur, inondent un mouton.
Extrait de la revue N°1 sous le pseudo de Cyclotourix, alias Jean Schmitt
Les grandes organisations qui auront rythmé la vie du ROC

C’est quoi une FLECHE VELOCIO ?
Créée en 1947 par l’Audax Club Parisien (ACP), c’est une randonnée organisée tous les ans le weekend de Pâques en parallèle avec la concentration de la FFCT de « Pâques en Provence ».
Le règlement stipule qu’il faut accomplir plus de 360 km en 24 heures par équipe de trois, quatre ou cinq cyclos et pour que la Flèche soit validée, il faut au moins trois arrivants.
Pourquoi tant d’attachement à cette épreuve, sans doute pour son prestige, mais il n’y a pas que cela. La Flèche a quelque chose d’inexplicable, que rien que d’en parler, cela vous prend les tripes. Quelques réflexions et éléments de réponse glanés sur un article de Jean Philippe Urvoy :
“La Flèche est sans doute la seule épreuve au cours de laquelle chacun sait qu’il peut absolument compter sur les autres, de même que chacun sait que les autres comptent absolument sur lui. Nul ne peut alors dire : “C’est grâce à moi que l’on a réussi”. Certes, il peut y avoir des costauds qui font leur travail, mais la réussite sera peut-être due au moins fort qui aura serré les dents, qui aura “tenu” pour assurer le succès final.”
C’est peut-être cela la Flèche, l’amitié, la solidarité. (Crillon le Brave 1985)
De nombreux articles parus dans « AU PIGNON LIBRE » relatent avec beaucoup d’émotions et de sincérité les états d’âmes de ceux qui y ont participé avec leur doute, leur souffrance, mais aussi ce plaisir, cet émerveillement d’arriver au petit jour sur le lieu de la concentration de Pâques en Provence après une nuit parfois, même souvent, difficile, dans le froid, le vent, la pluie, le manque de sommeil. Cette satisfaction aussi d’avoir accompli ce qui leur semblait irréalisable mais qui les a amenés à se surpasser, à se forger un mental, un état d’esprit qui se retrouvera ensuite dans la vie de tous les jours.
Les Flèches Vélocio auront été le fil rouge de la vie du ROC de 1978, année de la première Flèche, jusqu’en 2009 date de la dernière Flèche pour l’instant.
Bilan chiffré pendant toute cette période :

49 Flèches réalisées et toutes validées.

47 membres du ROC y ont participé.

Une seule féminine du ROC : Juliette Schmitt qui en a deux à son actif 1980 les Baux et 1981 Pernes les Fontaines.

201 Flèches du ROC validées et 13 de cyclos extérieurs au ROC.

80712 km parcourus, soit deux fois le tour de la terre.

377 km de moyenne par Flèche.

506 km, la Flèche la plus longue avec Gérard Audebrand, Claude Bossard, Joseph Ricci, Claude Sanchez.

22, le record de participation pour Joseph Lyvinec et Claude Sanchez

Parmi ceux qui ont réalisé plus de dix Flèches citons : Roland Schneider 18, Gérard Audebrand 13, Yves Guendé 12, Jean Philippe Urvoy 12.

Les années passant, la moyenne d’âge du club grandissant et le physique de chacun déclinant inexorablement, les Flèches Vélocio devenaient trop difficiles.
En 1996, la FFCT (Fédération Française de Cyclotourisme) créa les Traces Vélocio.

La distance à parcourir doit être comprise entre 200 et 360 km.

L’équipe est constituée de deux à six cyclos.
Petit à petit, après la saga des Flèches, des équipes du ROC s’orientent vers les Traces Vélocio beaucoup plus abordable car si la distance prévue se situe autour de 200 km, il n’est pas nécessaire de rouler la nuit.
Depuis la fin de l’épopée des Flèches Vélocio, le ROC a mis régulièrement à son programme les Traces Vélocio. La dernière étant celle de Brantes en 2023.

Dès la création du ROC les grands brevets étaient dans l’ADN du ROC, notamment les brevets Audax mais aussi à une moindre implication, les brevets randonneurs.
Les brevets Audax
Ces brevets Audax sont très règlementés. Ce sont des épreuves de régularité et d’endurance. L’allure est fixée à 22.5 km/h en groupe. Cette allure est assurée par des capitaines de route, en général des cyclos chevronnés du club et capables d’assurer une allure régulière. Le règlement Audax prévoit des pauses régulières et l’organisation a en charge les ravitaillements. Inutile de dire que c’était une organisation importante, notamment pour les brevets de 200 km et plus.
Le principe des brevets Audax est de faire découvrir à chacun jusqu’où il peut aller à vélo sans fatigue excessive.
Le ROC les a tous organisés du 100 au 600 km en passant par les 200, 300 et 400. Pour exemple, le 600 organisé par le ROC, c’était un aller-retour St Martin Monaco durée du parcours : 40 heures. Pour les brevets 400 et 600, la nuit est incluse dans le temps de parcours.
Les brevets randonneurs
Le ROC a aussi organisé quelques brevets randonneurs en collaboration avec des clubs voisins. En randonneur, l’allure est libre avec un temps mini et maxi en fonction de la distance et le participant est autonome au point de vue du ravitaillement. A titre d’exemple, le ROC en a organisé un 300 km qui nous faisait visiter les gorges de l’Ardèche en partant de St Martin et un 600 km qui menait les cyclos jusqu’à Castres et retour.
Ces brevets randonneurs étaient qualificatifs pour le Paris-Brest-Paris.

La semaine fédérale, c’est une semaine de vélo dans une région de France, nouvelle tous les ans, ouverte à tous les licenciés.
Dès la création du club, les adeptes aux semaines fédérales furent nombreux. Certains adhérents comme la famille Urvoy en ont plus d’une trentaine à leur compteur. Bien d’autres familles comme les Schmitt, Sanchez, Mathieu, Michelon, Revire … pour ne citer que les plus assidus, étaient des inconditionnels des SF.
Quant à la famille De Bettignies ils se sont orientés plus tard vers les semaines internationales, même organisation, mais à l’étranger.
Ces grandes organisations permettent la rencontre avec des cyclos venus de tous les horizons. Certaines années, plus de 10 000 participants étaient présents.

C’est en 1994, sous la présidence de Jean Pierre Monavon, que le premier séjour a été organisé par le ROC à Grasse. Depuis, tous les ans, le ROC a mis à son programme un séjour de trois jours, en général à l’Ascension, et régulièrement un séjour d’une semaine en juin ou septembre. Certaines années, le séjour long était remplacé par un Mer-Montagne ou un voyage itinérant.
Au total, fin 2023, trente séjours ont été réalisés. Ceux-ci nous ont permis de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles régions, voire d’autres pays.
Nous avons ainsi sillonné un grand quart sud-est de la France sur les séjours de trois jours, du Beaujolais au Roussillon en passant par la Chartreuse, le Vercors, le Bugey, les Alpes, Les Pyrénées, la Provence, le Languedoc, la Haute Ardèche, la montagne Noire …
Les séjours longs nous ont conduits pour la partie française : en Alsace, en Corse, (trois fois), dans les Pyrénées (deux fois), au Pays Basque, en Auvergne, au Périgord (deux fois) …
Pour l’étranger, ce fut l’Espagne (la Catalogne), le Portugal, et surtout en Italie quatre fois : l’Ombrie, les grands Lacs, les Dolomites et la Toscane.

En alternance avec les séjours longs, plusieurs Mer-Montagne ont été élaborés par le ROC :
Le col de JAU (1992) commença la série, suivie ensuite du col du Béal (1993 et 2019), de St Véran (2010), Cormet de Roselend (2013), Pas de Peyrol (2015), Port de l’Hers (2016).
Qui dit Mer-Montagne, dit départ en bord de Mer et arrivée en Montagne, sachant que les deux points doivent être distants d’au moins 200 km à vol d’oiseau.
Tous les départs se sont donc réalisés soit de Fos-sur-Mer, Port St-Louis du Rhône ou les Saintes Marie de la Mer.

Autre aspect du cyclotourisme : le voyage itinérant.
C’est l’organisation la plus naturelle du cyclotourisme, la liberté totale de construire son circuit sans autres contraintes que de faire tamponner sa carte de route tous les jours.
Quelques règles simples toutefois : que le circuit fasse plus de 250 km et dure un minimum de trois jours. Nul doute que Vélocio aurait apprécié cette formule.
Au ROC beaucoup de voyages itinérants auront été accomplis à titre individuel. Le principal adepte de ce type de randonnée restera sans conteste Roland Schneider qui reliera St Martin de Crau à plusieurs villes où il avait l’habitude de séjourner ou ses origines, ainsi qu’un tour de France qu’il commença avec Huguette, mais malheureusement ils ne purent le terminer. Parmi ces disciples en solitaire des VI, citons Bernard Dufour et Jean Paul Mathieu entre autres.
D’autres voyages itinérants ont été effectués en équipe pour rejoindre St Martin de Crau à leur village d’origine comme Christian Broussard, Michel Lombard et Joseph Lyvinec avec la Bretagne, 1600 km
(2009), Joe et Marcel Cippiciani accompagnés de Joseph Lyvinec entre St Martin et Purello en Ombrie au centre de l’Italie, 1100 km (2010).
Rappelons les voyages entre les villes jumelles de St Martin de Crau et Markgröningen, d’une part par Jean Philippe Urvoy et Roger Michelon mais aussi avec Manerbio par toute une équipe du ROC en 2016.
Les Grands Causses de France ont été inscrits au programme du ROC 2017 en tant que Voyage Itinérant
Bien d’autres voyages à titre individuels comme la traversée des Pyrénées et des Alpes, la Corse … par Josette et Jean Pierre Monavon.
Parmi les épreuves à long cours on ne peut que rappeler toutes celles réalisées par Gérard Audebrand citées plus haut, mais aussi la diagonale Perpignan Dunkerque de Pierre Kirchstetter en 2006

Depuis son origine, le ROC a voulu se montrer attractif vis-à-vis des jeunes.
Dès 1981, sous l’égide de Jean Paul Mathieu, on vit se créer le « groupe jeune » le mercredi après-midi. Petit à petit, celui-ci se structure et c’est sous l’ère de Claude Sanchez que se créa la première Ecole Cyclo route du ROC avec une forte activité dans les années 80/90 et des résultats très encourageants aux différents critériums du jeune cyclotouriste au niveau départemental, régional et même national. Une forte équipe d’encadrants fera fonctionner le groupe jusqu’au début des années 2000 où la route intéresse de moins en moins les jeunes. Cela surtout dû aux risques que représentent la route et la circulation automobile grandissante mais aussi à l’avènement du VTT plus dans le vent, plus fun pour des jeunes. Cette école route fermera en 2006 lorsque Wilfrid Richard, le responsable de l’époque et moniteur, pris du recul pour raison professionnelle, mais aussi par le manque de jeunes intéressés par cette discipline.
En 2011, sous la présidence de Joseph Lyvinec et surtout sur la proposition de Joe Cippiciani, accompagné en cela par son père Marcel, un « groupe jeunes » VTT fut créé. Une dizaine de jeunes cyclos y avaient tout de suite adhéré. C’est début 2012 que le ROC obtiendra son agrément pour une Ecole de Cyclotourisme VTT. Très rapidement, grâce à un encadrement très engagé, l’Ecole prit de l’ampleur, pour devenir une des plus importantes de la région. De nombreux encadrants suivirent les formations d’animateurs, d’initiateurs et de moniteurs.
Comme toute nouvelle création de groupe, le nombre d’adhérents de l’Ecole Cyclo après un accroissement régulier les premières années, trouvera son rythme de croisière avec une cinquantaine de jeunes.
Une structure solide a dû être mise en place tant avec les encadrants, mais aussi le matériel. La problématique du club étant de transporter les jeunes et les encadrants de l’Ecole Cyclo dans les Alpilles tous les mercredis, la configuration de St Martin n’étant pas du tout propice à la pratique du VTT. Le club a ainsi dû investir matériellement par l’achat de nouvelles remorques et la location d’un minibus tous les mercredis, lorsque le minibus que nous prêtait gracieusement la mairie a rendu l’âme. Le transport est ainsi assuré toutes les semaines, avec l’aide des parents si nécessaire.
Les départs se font alternativement de Fontvieille, Maussane, Mouriès (motocross) et Aureille, tous les mercredis après-midi en période scolaire.
Après le départ, en 2022, de Joe Cippiciani pour raison professionnelle, c’est Nicolas Castaillac qui a pris la responsabilité de l’Ecole Cyclo.
L’Ecole Cyclo participe tous les ans aux différents rallyes raids et rallyes organisés dans la région, notamment celui du ROC. Les plus grands se retrouvent comme candidats aux différents Critériums départementaux, régionaux voire à la finale nationale, comme en 2023 avec la participation au plus haut niveau d’Héléna Collange.
Notons dans la vie de l’Ecole Cyclo, la participation de trois de nos jeunes au Paris-Brest-Paris des jeunes en 2019 (Nathan Brizard, Ewen Dulin et Guillaume Lécluse) 1200 km en douze jours, encadrés par des éducateurs de la Fédération. 30 jeunes de toute la France avaient été sélectionnés pour cette randonnée.

Depuis plusieurs années, des relations privilégiés se sont établies entre les écoles primaires de St Martin et le ROC. Dans les années 90 le ROC participait déjà à l’initiation des jeunes au VTT, notamment avec l’école du Lion d’Or et cela se conclue en 1996 par une semaine de VTT dans le Larzac avec un encadrement, entre autres, de 3 cyclos du ROC.
Au début des années 2010, l’Ecole du Lion d’Or nous a à nouveau sollicités pour l’initiation des jeunes au vélo. Marcel Cippiciani et Joseph Lyvinec ont répondu présent à cet appel et quelques années plus tard, ce sont quatre écoles primaires de St Martin sous l’initiative de Henri Niederoest, adjoint au maire chargé des écoles primaires, qui ont sollicité le ROC. Au fil des ans c’est une organisation très structurée qui s’est mise en place pour élaborer le « Savoir rouler à vélo » dans les écoles primaires. Une bonne demi-douzaine de membres du ROC sont mobilisés toutes les semaines pour cela et notamment pour vérifier tous les vélos le lundi avant que les élèves ne les utilisent les autres jours de la semaine dans différents ateliers avec la collaboration des maitresses, des éducateurs sportifs de la mairie et des membres du ROC qui animent deux ateliers (mécanique et freinage). En 2023 plus de 300 élèves ont ainsi pu participer au « Savoir rouler à vélo ».

Lorsque le ROC vit le jour, le VTT n’était pas encore né, seul le vélo de route ou de ville existait. De temps à autre, nous participions à quelques cyclo-muletiers, c’était le nom donné aux randonnées effectuées sur les chemins non goudronnés avec des vélos de route. Les plus connus dans la région étant ceux des dentelles de Montmirail auxquels le ROC se faisait un plaisir d’y participer et de ramener régulièrement les coupes. Le plus célèbre de tous reste le Parpaillon reliant la vallée de la Durance à celle de l’Ubaye.
Ce n’est qu’au début des années 90 qu’il fit timidement son apparition et au ROC, nous en avions acquis deux au club, dit VTT qui n’avaient même pas de suspension ! Ils ont fini au Burkina Fasso pour une association caritative et nous avons pu voir qu’ils s’en servaient dans les courses de villages.
En 1992, Marcel Cippiciani, le père du VTT au ROC annonça la naissance de cette nouvelle section. Rapidement, les vététistes arpentèrent tous les massifs de la région en participant à tous les rallyes organisés par les clubs voisins et amis.
Le ROC mis à son programme des sorties plus lointaines comme le Mont Ventoux, le Mont Aigoual la Valsloppet (randonnée VTT sur deux jours en Ardèche en 1994), le Vercors (Autrans).
Le groupe VTT a pendant plusieurs années, au weekend de la pentecôte, sillonné la Camargue en long et en large avant d’y emmener les jeunes de l’Ecole Cyclo.
Au gré des ans, le VTT mènera sa vie souvent pratiqué par des routiers et des vététistes. Marcel imprima une belle dynamique à ce groupe. Comme tout groupe il y eut des hauts (beaucoup et hauts heureusement) et quelques bas, mais le ROC a toujours su surmonter ces difficultés. La différence avec la route c’est que le VTT a besoin d’un meneur connaissant les chemins, car point de panneaux de signalisation sur ceux-ci. La tâche est maintenant facilitée par les GPS.
Depuis la création de l’Ecole Cyclo VTT en 2012, le transfert d’un groupe à l’autre est permanent entre ceux qui pratiquent la route et le VTT. C’est aussi cela la vie d’un club.

Sur le principe des brevets Audax à vélo, il existe les brevets « Audax Marche ». Dès 1984, le ROC se lance dans l’organisation de brevets de marche Audax de 25 km, voire de 50 km en 1985 et 86. La vitesse de ces brevets est fixée à 6 km/h. Comme pour la route le groupe est mené par des capitaines de routes chargé de réguler la vitesse. Des ravitaillements sont prévus en cours de randonnée.
Depuis cette date, le ROC a organisé tous les ans un brevet de marche, ouvert à tous. Ceci nous permet de nous faire connaître en dehors du milieu cyclo.
Au début des années 2000, nous sommes sortis de l’organisation Audax pour proposer un brevet de 20 km à une allure plus modérée, mais en conservant le même esprit qui est de marcher en groupe et encadré par le ROC. Deux ravitaillements sont prévus et mis à profit pour favoriser un regroupement.

Dès la première année de la vie du ROC en 1977, les responsables ont eu l’excellente idée de créer une revue qui à l’origine s’appelait tout simplement « Bulletin de liaison ». Le but premier était de mieux se connaitre, mais aussi de faire passer un certain nombre de message par ce qui s’appelait l’éditorial, sur l’orientation du club, sur la façon de rouler, sur l’entretien du vélo, sur la vie du club, le programme des sorties, le fonctionnement de la fédération.
La deuxième année, la revue, change une première fois de nom pour s’appeler tout simplement « RAYON D’OR DE LA CRAU ». Ce n’est qu’en 1995 au 18ème numéro sous la présidence de Jean Pierre Monavon et la proposition de Jean Schmitt, jamais à cours d’idée, que la revue s’appellera « AU PIGNON LIBRE » jeu de mot avec « Opinion Libre ».
Petit à petit, ce sont des récits des sorties qui sont apparus, des réflexions sur un sujet spécifique, mais aussi de l’humour, et là notre champion était incontestablement notre Jeannot Schmitt qui signa ses articles sous le pseudo de « Pompon Rouge » ou « Cyclotourix ». Ceux-ci, sortant des sentiers battus, lui valurent d’être repérés par la Fédération, destinataire tous les ans de la revue, et pendant plusieurs mois, c’est dans la revue Fédérale « Cyclotourisme » qu’il signait une rubrique intitulée « Jean qui rit, Jean qui pleure », mettant ainsi le ROC à l’honneur au niveau de la Fédération.
De nombreux talents d’écrivains se révélèrent au fil du temps, laissant place à des articles d’excellente qualité, souvent repris dans la revue « Cyclotourisme ». « Au Pignon Libre » est devenue la mémoire du ROC et c’est grâce à elle que l’on peut écrire, aujourd’hui, cet article pour le site du ROC. Il est primordial que cette revue continue à vivre, ce qui est toujours le cas. Car petit à petit, la
mémoire des anciens s’efface et il ne reste que la revue pour nous aider à écrire la « Longue Histoire du ROC ». Précisons que cette revue est transmise tous les ans à la Bibliothèque Nationale de France.

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